18 h 30 - Pas loin de l'hôtel de ville, la Fringuale. Le resto propose des omelettes et des assiettes de charcuterie engageantes. Il y a un chat sur le balcon juste au-dessus qui menace d'emprunter le store pour descendre jusque dans nos assiettes, c'est décidé, on fait halte. On a pas sitôt choisi (une assiette de charcuterie pour deux en entrée, une omelette aux fines herbes et une quiche lorraine) que tout tourne au cauchemar....

Il n'y a plus de fines herbes et la patronne (en cuisine) refuse obstinément de me faire une omelette au fromage ou même nature sous prétexte que ce n'est pas à la carte. Le couple se dispute en cuisine, les clients qui arrivent repartent aussitôt. Bref, on a fini au Mc Do pour le dessert et le café et sur le canal pour la dégustation. Encore une journée bien remplie ;-)
LA FRINGUALE 66 rue Droite

16 h 58 - Il est temps de quitter le sable fin et les vagues pour reprendre le car. On a fini par trouver l'arrêt en demandant à tout le monde. Le car arrivait si vite que quand on l'observait, on avait presque l'impression qu'il reculait. On a roulé comme des tortues jusqu'à Narbonne où en me levant, croyant être arrivée aux Halles, le conducteur a pilé comme un dingue et j'ai bien crû que j'allais valser dans le pare-brise. Heureusement que j'ai encore une poigne de fer...
En plus, je me fais engueuler par le chauffeur pour m'être levée. Et je descends comment si je peux pas me lever ??
La maison n'est pas loin, on a hâte de passer sous la douche et de soigner nos petits bobos. Trop la flemme de faire à manger, on ira dîner dehors. Tiens, je crois que mes chaussures ont rendu l'âme. Comme mes pieds d'ailleurs.

Comme je suis intimement persuadée que la plage n'est pas loin (pour moi, à pieds, rien n'est jamais vraiment loin), je me dis qu'on peut contourner la capitainerie et trouver une plage non loin. Géniale idée de cyber reporter qui nous a fait fait tourner en rond et passer aux pieds du château de Gruissan, traverser un parc et longer un étang, et longer une jetée (pire que celle de Jacobsen). On a dû faire 4 km sous le soleil (épaules recuites façon travers de porc et pieds façon pélerinage de Compostelle) avant d'atteindre Les Chalets... 

Retour sur la terre ferme. On cherche un endroit pas trop cher et pas forcément à spécialités pour déjeuner. Mais voilà, à Gruissan, c'est glacier, pizzerias/créperies ou moules... et manque de bol, le Vietnam est fermé. On a un peu tourné en rond sous un soleil de plomb et pour finir, on quand même déniché un petit resto rigolo entre un vendeur de reproductions et un magasin de fringues. Les prix sont raisonnables et les coktails comme les glaces sont servis dans des céramiques peintes qui changent de l'ordinaire. Le personnel bien aimable mais il faut dire que dans le coin, si vous êtes d'un naturel agréable, tout le monde vous fait facilement la causette...
Allez, on a repris un peu de forces, on pourrait faire un dernier saut de puce dans les vagues histoire de se rafraîchir...

A travers le hublot. C'est idiot mais je ne me lasse pas. C'est comme un aquarium très remuant. Pas vraiment Feng Shui en fait. La côte n'est pas en elle-même époustouflante, bordée de petits habitats modernes mais la promenade est peu onéreuse (moins de 20 euros pour deux) et rafraîchissante. Les autres croisières sont peut-être plus attractives mais ce sera pour une autre fois...

Sympa, le bateau possède quelques hublots qui permettent une vision sous-marine. On s'amuse bien et notre guide commente le voyage comme le ferait un bon copain à nous de la région. En prime, un petit verre de Muscat offert par la maison, enfin le bateau plutôt. Délicieux, sucré et non, y'en a plus. Le Durandal II rentre au port après 1 h 45 de navigation. Si ce n'était pas l'heure de grignoter, je repartira, na !

11 h - Et c'est parti pour une virée en mer le long de la côte des Roses.

Nous croisons quelques bateaux après le port et l'étang. Sur celui-ci, ils sont en train de remonter le filet. Puis nous voilà en mer, le Durandal II longe le massif de la Clape, Narbonne plage et Saint Pierre la Mer. Malgré une petite brume d'été, on aperçoit Valras et le Cap d'Agde.

10 h 32 - Arrivée à Gruissan, arrêt Maisons de la mer. On est à l'heure et j'ai même le temps d'acheter deux casquettes que j'ai réussi à négocier un bon prix. Elles sont presque aussi belles que celles de Miyavi. Il fait déjà chaud mais il y a de la place sur le bateau et un peu d'air dans le port. La croisière s'annonce plutôt agréable.

9 h 55 - Un car arrive enfin. Il va à Gruissan. Mais ce n'est qu'au bout de quelques arrêts que nous nous rendons compte que ce n'est pas le bon car. Le chauffeur compatissant nous rassure en nous disant qu'il va faire au plus vite pour qu'on ne rate pas le bateau et je téléphone à la compagnie pour prévenir de notre retard. Heureusement, ils ont décidé de reporter le départ à 11h. Ouf !
9 h 47 - On est à l'arrêt du car (le fameux Tan) et pas de car. Les minutes passent et Laura s'impatiente tout en dormant debout.
8 h - C'est un peu tôt pour Laura mais si on veut être à l'heure pour notre sortie en mer, pas de temps à perdre. La croisière est programmée à 10 h 30. Normalement et d'après les précieux horaires, ça devrait aller.